Saturday, December 8, 2012

Chronologie

Les séismes les plus puissants depuis un siècle

Les gens attendent dans la rue à Santiago du Chili, la capitale,  après le violent séisme qui a touché le nord du pays, le 27 février  2010.
Les gens attendent dans la rue à Santiago du Chili, la capitale, après le violent séisme qui a touché le nord du pays, le 27 février 2010.

Le séisme de magnitude 8,8 qui a touché le Chili est l'un des plus puissants enregistrés depuis un siècle.

C'est déjà au Chili qu'avait eu lieu le séisme à la plus forte magnitude jamais enregistrée (9,5), en 1960.

Le séisme qui a frappé Haïti en janvier avait une magnitude de 7.

Après avoir été longtemps mesurés sur l'échelle de Richter, les séismes sont désormais classés selon la «magnitude de Moment». Les mesures sont prises de manière différente - on relève l'énergie dégagée par un tremblement de terre - mais le résultat ne présente pas de grandes différences avec l'échelle de Richter.

Voici les plus importants séismes depuis le début du 20e siècle (échelle de Moment):
- 1960: CHILI - Un tremblement de terre de 9,5, suivi d'un tsunami dévastateur dans plusieurs pays bordant l'océan Pacifique, fait 5.700 morts au Chili, 61 à Hawaï et 130 au Japon.

- 1964: ALASKA - Un séisme de 9,2 près du détroit de Prince William, suivi d'un tsunami, fait plus d'une centaine de morts.

- 2004: ASIE - Un séisme de 9,1 au large de l'île de Sumatra provoque le 26 décembre un tsunami qui dévaste une dizaine de pays voisins et fait plus de 270.000 morts ou disparus.

- 1952: URSS - Séisme de magnitude 9 sur la péninsule du Kamtchatka, qui provoque un tsunami dévastateur ressenti jusqu'au Chili et au Pérou: plus de 2.300 morts.

- 1906: EQUATEUR - Un séisme de 8,8 au large des côtes de la Colombie et de l'Equateur provoque un tsunami qui cause la mort d'un millier de personnes.

- 1965: ALASKA - Une secousse de 8,7, suivie d'un tsunami, touche les îles Aléoutiennes.

- 2005 - INDONESIE - Séisme de 8,6 près de l'île de Nias au large de Sumatra: 900 morts et 6.000 blessés.

- 1957: ALASKA - Un tremblement de terre de 8,6 frappe les îles Andreanof et provoque un important tsunami.
Source: 20minutes.fr

Mission impossible au Mont Everest (Nepal)


Ils vont tenter de récupérer les cadavres abandonnés dans la «zone de la mort»
Des sherpas doivent également ramener trois tonnes de déchets…
Un cimetière à ciel ouvert sur le toit du monde. Une vingtaine de sherpas vont tenter à partir de samedi de retirer les corps des alpinistes morts dans l’ascension de l’Everest, à quelques mètres du sommet.
Depuis 1953 et à cause du manque d’oxygène, environ 300 personnes sont décédées dans la «zone de la mort», le terrain escarpé situé au-dessus de 8.000 mètres de la montagne, qui culmine à 8.850 mètres.
Au moins cinq cadavres devraient être descendus
Pour l’instant, les sherpas prévoient de redescendre un minimum de cinq cadavres, une mission inédite car jugée impossible. Plusieurs corps ont déjà été rapatriés, mais se trouvaient sur des hauteurs moins élevées et moins escarpées.
Dans le cadre d’un programme de nettoyage lancé par le gouvernement népalais, l’équipe devrait également débarrasser le sommet de l’Everest de trois tonnes de déchets -bouteilles d’oxygène, cordes, tentes - abandonnés sur place.
Des déchets qui ne sont plus enfouis sous la neige
Depuis une quinzaine d'années, le gouvernement népalais oblige les grimpeurs à ramener l'ensemble de leurs matériel et déchets, sous peine de perdre une caution. Plusieurs opérations de ce type ont déjà été lancées par le passé, mais l’ampleur de la tâche est toujours plus grande. Le chef de la mission explique que les ordures étaient jusqu’à présent «enfouies sous la neige. (…) elles sont réapparues avec la fonte des neiges, liée au réchauffement climatique.»
Source : 20minutes.fr 

Sunday, December 2, 2012

INN OU PECHE ILLICITE


Alerte Rouge au Senegal

La presence des bateaux Russe au dela des trois navires cites ci-dessous, un quatrieme bateau est signale au large de Kayar, cote nord entre les 15 degres nord 30, Mboro, axe de St Louis par les pecheurs en haute maree artisanale.

Le 18 mars dernier, au poste de surveillance de Kayar, en presence de la delegation des pecheurs de joal, de Mbour, de Rufisque et du comite local de peche de Kayar, des voix ce sont fait entendre pour mobiliser une riposte a l'encontre du navire Russe, couleur bleu avec des mats jaunes au nombre des bateaux signales dans la zone sud.Il se trouve que malgre la declaration des capitaines des navires justifiant leur presence par une autorisation de peche de la part du Ministere des peches et des transports maritimes les directions de l'agence national des affaires maritimes ne peuvent justifier d'une quelconque procedure de la comission de licence associant la direction des peches maritimes.

Les Russes declarent avoir une licence d'une duree de 4 mois sans qu'on ne connaissent comment, pourquoi, avec qui, comme consignataire a Dakar afin d'assurer la procedure des quotas autorises et a debarquer obligatoirement pour les industries a terre.Toutefois, nous demandons la confirmation des documents delivres a ces navires qui ne peuvent etre que des ecrans d'un accord secret qui met le Senegal en doute dans le cadre des INN.

Pour conclure, nous mettons cette presence Russe dans le cadre des complaisances, de la corruption et de la mal gouvernance.Nous interpellons la comission sous regionale des peches de nous renseigner sur le registre des navires en fournissant des informations sur les bateaux suivants: OLEG NAYDENOVKAPITAN BOGOMOLOV et KAPITAN VERBITSKIY
Mamadou Diop Thioune

Wednesday, November 14, 2012

Note de lecture


TRADITION CULTURELLE DE L’HUMANITE
L’arbre au début et à la fin de toute chose

Dans son nouvel ouvrage, « L’arbre et la vie », préfacé par Jacques Diouf, Directeur général de la Fao, Colonel Moumar Guèye, Ingénieur des Eaux et Forêts, nous fait une « véritable leçon de pédagogie sur notre environnement ». Il raconte la symbolique de l’arbre et du monde végétal. Selon lui, l’arbre est au début et à la fin de toute chose.

« L’arbre et la vie » est le titre du nouvel ouvrage du Colonel Moumar Guèye, Ingénieur des Eaux et Forêts, dans lequel il explique toute la symbolique autour de l’arbre. « Dans beaucoup de civilisations, il incarne les symboles de la tradition et de la culture. Depuis la nuit des temps, il perpétue l’éducation et la culture des peuples », a souligné Moumar Guèye à la page 17 de son ouvrage.

Cette assertion fondée sur la recherche et l’observation sociale conforte bien la symbolique de l’arbre qui est le lieu pour palabrer, le lieu où la communauté se rassemble pour discuter des affaires militaires et sociales. En Afrique, la littérature parle de « l’arbre à palabres » pour marquer cette fonction de place publique, de lieu de rassemblement.

Au-delà de cet aspect, Colonel Moumar Guèye, nous rappelle la fonction artistique liée à l’utilité de l’arbre. « Il est le bois du tam-tam, la baguette du tambour-major, le corps du riiti (instrument de musique à cordes utilisés par les Peulhs et les Sérères) et du violon, les lamelles du balafon et le bois de la flûte », a toujours noté Moumar Guèye à la page 17 de son ouvrage.

Mieux, Colonel Moumar Guèye explique que l’arbre fournit depuis toujours les supports pou l’écriture et le dessin. « Cela a commencé avec le papyrus herbacé qui donna l’ancêtre du papier des anciens 2gyptiens, en passant par la tablette en bois des apprenants musulmans (talibés) pour fournir par la pâte à papier d’aujourd’hui », a-t-il renseigné. Et de poursuivre : « Ce papier qui sert à fabriquer tes livres, tes cahiers, tes journaux et tes cartons d’emballage ». Avant de donner une information encyclopédique en ces termes : « Le premier papier fabriqué par les Chinois était fait d’écorce de mûrier ».

Un peu plus loin dans la même page, l’ingénieur des Eaux et Forêts révèle qu’avant le cuir, rappelle cette époque du passé quand les chaussures étaient taillées dans le bois. « Ce sont les sabots des peuples de grand froid du Nord et les Karbatt (sandales rudimentaires dont la semelle est faite de bois lisse) de tes ancêtres d’Afrique », a-t-il renseigné. Du point de vue mystique, Moumar Guèye a noté qu’au Sénégal, chez les Sérères, les Bassaris et les Diolas, « les esprits et les cérémonies cultuelles sont symbolisé par l’arbre ou ses produits ». Selon lui, « pendant des siècles, il a été et demeure le gîte des génies (pangol) protecteurs et la tanière des esprits méchants ».

Moumar Guèye prend le temps d’expliquer que nombre de villages et autres localités en Afrique et ailleurs portent le nom d’un arbre. Pour illustrer ses propos, il cite en exemples : « Ngigis », « Mbul Ndakhar », « Guy Thiandigué », « Guy Mbind », « Bër » (nom traditionnel de l’île de Gorée), « Mbilor », « Mbudaay », « Dialacoto », « Touba », etc. A la page 19 de l’ouvrage, il souligne qu’en Afrique et ailleurs, « le culte de l’arbre constitue tout un symbole de grande valeur pour les peuples autochtones ». Au Sénégal, note-t-il, « dans la région casamançaise et au pays Bassari les peuples Diola, Balante, Bassari, Bedik et autres vénèrent la forêt, en tant que temple de l’initiation des jeunes adolescents ».

Au Nigéria, nous renseigne-t-il toujours, « Chez les Ibos, la croyance populaire veut que l’âme des nouveau-nés proviennent d’un arbre appelé le teck d’Afrique ou Iroko (Chlorophora regia ou Milicia excelsa) ». « C’est également cet arbre qui fournit le bois-de-fer africain dans lequel on taille le cercueilqui abrite le corps de ceux qui sont morts, mais qui ne sont peut-être pas morts…comme le disait si bien Birago Diop, grand poète et conteur africain », a écrit Moumar Guèye.

Enfin, il nous rappelle que l’arbre est dans notre religion, notre tradition, et notre folklore. « Il est ta culture et ton histoire », nous a-t-il déclaré pour dire que l’arbre nous « encercle ». Il est au commencement et à la fin de cette longue spirale de la vie. Bref, ce bouquin qui constitue par son style « une véritable leçon de pédagogie sur notre environnement » est un véritable livre de chevet, passionnant, bien écrit et bien illustré.
Chérif FAYE

Séisme au Chili



78 morts et alertes au tsunami

Les autorités chiliennes ont fait évacuer l'île de Pâques. La Polynésie française pourrait être touchée par le tsunami.

Au moins 78 personnes ont été tuées dans un puissant séisme de magnitude 8,8, samedi dans le centre du Chili, qui a entraîné des alertes du tsunami étendues à l'ensemble des pays de l'océan Pacifique.
L'épicentre du séisme, enregistrée à 03H34 locale (06H34 GMT), a été localisé à 99 km au sud-ouest de la ville chilienne de Talca et à 117 km au nord de Concepcion, à plus de 400 km au sud de la capitale Santiago, selon les services de sismologie américains.
Les autorités américaines ont émis une alerte au tsunami, qu'elles ont progressivement étendue à l'ensemble des pays de l'océan Pacifique.
"Les relevés du niveau de la mer confirment qu'un tsunami pourrait causer d'importants dommages", a indiqué le Centre d'alerte au tsunami pour le Pacifique.
Le Japon, suivi par l'Australie, la Nouvelle Zélande, ont tour à tour émis des alertes au tsunami. Le Centre australien d'alerte a souligné la possibilité de vagues dangereuses, de forts courants océaniques et d'inondations" le long de la côte entre Sydney et Brisbane, ainsi que sur deux îles proches.
La présidente chilienne Michelle Bachelet s'est rendue à la présidence immédiatement après le séisme pour coordonner les secours. Elle a fait état dans la matinée d'un bilan provisoire de 78 morts et devait survoler en hélicoptère la zone la plus sinistrée.
Michelle Bachelet a également annoncé l'envoi immégiat de deux bâteaux, deux hélicoptères et un avion chargés d'aide à l'île de Robinson Crusoé, au large de Santiago, ensevelie par une vague géante.
Elle a suggéré que le bilan pourrait rapidement s'alourdir "étant donné un séisme de cette magnitude et survenue à cette heure". Selon la présidente, les premières victimes ont été dénombrées dans les régions de Bio Bio, du Maule et d'Araucanie, proches de l'épicentre du séisme.
"Il s'agit d'un tremblement de terre important", a souligné pour sa part le ministre l'Intérieur, Edmundo Pérez Yoma, qui a appelé la population à garder son calme et à rester dans ses foyers.
Selon les services de secours, les morts ont été victimes d'effondrements de murs, mais un nombre important aussi de crises cardiaques.
Dans la capitale Santiago, la secousse a été fortement ressentie, alors que nombre d'habitants étaient encore éveillés. La ville a été plongée dans le noir tandis que des immeubles tremblaient et que les télécommunications étaient coupées.
Des images de la télévision chilienne montraient dans Santiago des murs écroulés, des immeubles lézardés, des corniches effondrés, une bretelle d'autoroute affaissée, mais aucun effondrement d'édifice majeur.
Un journaliste de l'AFP a raconté que sa maison "s'est mise à trembler comme de la gelée", avec la chute de cadres et d'étagères. Il a estimé que la durée de la secousse avait dépassé 2 minutes.
Quatre puissantes répliques ont été relevées au Chili peu après le séisme. La plus puissante, de magnitude 6,9, a été enregistrée au large des côtes chiliennes à 08H01 GMT, soit environ une heure et demie après la première secousse, a annoncé l'observatoire américain US Geological Survey.
Plus d'une heure et demie après le séisme, une partie de la capitale était toujours privée d'électricité et les communications téléphoniques étaient coupées.
Des radios de la capitale ont cité des témoins dans des régions du centre du pays faisant état de chute de ponts et de routes endommagées, et ont rapporté un incendie dans une usine de produits chimiques au nord de la capitale.
Le gouvernement chilien et les autorités nationales de secours ont appelé la population à demeurer dans ses foyers, sauf urgence.
Plusieurs rues de Santiago offraient au petit matin un spectacle irréel, un calme mélange d'habitants en pyjama réticents à rentrer chez eux après les répliques, et de groupes de jeunes à peines sorties de discothèques.
L'Union européenne s'est dite samedi prête à fournir et coordonner immédiatement l'aide européenne aux victimes du tremblement de terre.
Le Chili est l'une des zones à la plus forte activité sismique au monde, une zone de subduction avec la convergence de deux plaques tectoniques majeures, selon des experts sismologues.
La région de Concepcion a déjà a été frappée par le passé par des séismes meurtriers. Un séisme centré sur la ville de Chillan, a une centaine de km environ de Concepcion, avait fait 28.000 morts en janvier 1939.

Wednesday, October 24, 2012

POLITIQUES DE PECHE ET CHANGEMENTS CLIMATIQUES



L’Afrique de l’Ouest condamnée à mutualiser ses ressources









Dans un contexte de changements climatiques aggravant la raréfaction des ressources halieutiques occasionnée par une surexploitation de certaines espèces destinées à l’exportation, l’Afrique de l’ouest est véritablement contrainte à mutualiser ses ressources pour trouver les solutions idoines. C’est l’objectif d’une rencontre régionale de deux jours lancée hier mercredi 24 février à Dakar par le Réseau sur les politiques de pêche en Afrique de l’Ouest (Repao) et ses différents partenaires.

Au moment où les pays côtiers de l’Afrique de l’Ouest sont confrontés à la raréfaction des ressources halieutiques occasionnée par une surexploitation de certaines espèces destinées à l’exportation, entrainant de fait une dégradation des écosystèmes marins, il y a une nécessité de fédérer les politiques de pêche pour mieux faire face à cette situation rendue plus complexe par un contexte de changements climatiques.
C’est ce qu’a bien compris le Réseau sur les politiques de pêche en Afrique en Afrique de l’Ouest (Repao) en conviant à Dakar les décideurs, les praticiens, les artisans et les chercheurs à une rencontre régionale de deux jours lancée depuis hier mercredi 24 et se poursuivant ce jeudi 25 février 2010, pour partager les résultats de deux études effectuées dans le domaine de la pêche. Ousmane Ndiaye, représentant le ministre de l’Economie maritime, de la Pêche et des Transports maritimes, à l’ouverture des travaux, ayant constaté que « les écosystèmes sont menacés par des pratiques nocives et la surexploitation des ressources dans tous les pays côtiers de l’Afrique de l’Ouest », a estimé qu’il est urgent de « mutualiser les ressources ».
Selon lui, « la conjugaison des approches scientifiques et communautaires doit permettre aux décideurs de développer de manière prospective et participative les politiques appropriées ». En fournissant des exemples des efforts politiques du Président Abdoulaye Wade (mur de l’Atlantique, restauration des équilibres écologiques, fixation des dunes du littoral, Grande Muraille Verte), Ousmane Ndiaye a signalé que « l’enjeu de la coordination de nos actions est essentiel pour le Sénégal qui se veut à l’avant-garde des politiques d’adaptation de la sous région ». Le représentant du ministre de l’Economie maritime, de la Pêche et des Transports maritimes a toutefois reconnu que « toutes ces initiatives ne trouvent leur sens que dans une démarche d’articulation des actions à l’échelle régionale ».
Pour sa part, Papa Gora Ndiaye, Coordonnateur du Repao, a abondé dans le même sens. Il a signalé que « la dégradation des écosystèmes marins, liée à la fois aux changements climatiques et à la forte pression sur les ressources halieutiques plonge davantage les pêcheurs Ouest africains dans un désarroi total ». De son point de vue, ceci est d’autant plus préoccupant quand on réalise que « les dimensions humaines des changements climatiques sont peu étudiées en Afrique de l’Ouest ».
Dès lors, dit-il, « il est nécessaire de catalyser une meilleure compréhension des enjeux et des problèmes par les acteurs de la pêche et les autres intervenants de ce milieu ainsi qu’une évolution des pratiques et comportements pour permettre une adaptation aux changements climatiques ». Ce qui devrait permettre, selon lui, « la compréhension de tous ces enjeux par les acteurs étatiques et non étatiques œuvrant dans la sous-région », afin « de promouvoir des mesures d’adaptation appropriées ».
Néanmoins, Pape Gora Ndiaye est convaincu que « toutes ces mesures ne seraient efficaces que si elles sont basées sur une bonne connaissance des politiques, des pratiques et des institutions de pêche, accompagnées d’une bonne prise en compte à la fois des connaissances scientifiques et des savoirs endogènes dans les processus de prise des décisions ».
C’est pour cette raison qu’il a révélé que « le Réseau sur les politiques de pêche en Afrique de l’Ouest (Repao) à réalisé, dans le cadre du Programme d’adaptation des politiques de pêche aux Changements climatiques en Afrique de l’Ouest à l’aide des connaissances scientifiques et des savoirs endogènes (Appeccao), une synthèse des études en rapport avec la problématique des changements climatiques dans le secteur des pêches dans la sous-région ». C’est d’ailleurs cette synthèse qui vient d’être complétée par une analyse des politiques, des pratiques et des institutions développées dans le secteur des pêches dans notre sous-région qui est partagée à Dakar. Cette rencontre permettra de la valider et de faire des recommandations sur la définition de scénario de changements climatiques et d’impact sur les pratiques et politiques de pêche. Pourvu pour autant qu’elles soient mises en pratique.

Tuesday, October 16, 2012

DÉCOUVERTE


Une météorite témoin de la naissance du système solaire retrouvée à Paris
C'est une histoire extraordinaire, celle de l'incroyable découverte d'une météorite témoin de la naissance du système solaire dans un vieux carton d'emballage pour esquimaux ! L'auteur de cette découverte est un certain Jean-Jacques Corré, brocanteur à ses heures perdues.


En 2001, il achète, à l'Hôtel Drouot, un lot de statuettes africaines. De retour chez lui, il découvre sous celles-ci une vieille serviette de toilette entourant un gros caillou noirâtre qui ne ressemble à rien de connu. Il le range dans un coin, attendant six ans pour le faire expertiser à l'université de Nantes, où il s'entend dire qu'il s'agit d'une météorite. On lui conseille de la montrer au laboratoire de minéralogie et de cosmochimie du Muséum d'histoire naturelle de Paris, dirigé par François Robert.


Quand il s'y rend, à la fin 2008, il est reçu par Brigitte Zanda, responsable de la collection de météorites. "J'ai aussitôt constaté qu'il s'agissait d'une météorite de type chondrite dans un état de conservation exceptionnel. Il a accepté de nous la vendre pour un bon prix. " Après diverses analyses, Brigitte Zanda et ses collègues découvrent que cette météorite de 1,3 kilo, baptisée Paris, est unique au monde. "L'astéroïde à qui appartenait cette météorite s'est condensé à partir de la même poussière interstellaire qui a formé le Soleil et les planètes voilà 4,55 milliards d'années", explique François Robert.

Bien mieux : Paris ne montre aucune trace d'altération interne provoquée par la présence d'eau lors de sa formation. "C'est la première météorite dont la composition est restée intacte. Elle devrait nous apporter plus d'infos nouvelles", s'enthousiasme Brigitte Zanda. Les premières analyses ont montré la présence d'oxygène, de silice, de magnésium, de fer et aussi de carbone sous forme de matière organique. "Des analyses plus poussées nous procureront peut-être de nouvelles informations sur la naissance de la vie sur Terre", souffle la chercheuse.

D'ores et déjà, elle a créé un consortium scientifique rassemblant quatre laboratoires français pour passer Paris à la moulinette. Mais Brigitte Zanda s'attend déjà à des demandes du monde entier.

Thursday, September 20, 2012

INVENTION



Richard Branson lance l'avion sous-marin

Richard Branson est connu pour être le patron à succès de la société Virgin (il possède entre autres une compagnie aérienne, Virgin Atlantic, des magazines et même une compagnie ferroviaire). Non content de faire les gros titres avec ses exploits financiers, le magnat se pique d’innovations, notamment quand il s’agit d’imaginer le tourisme du futur. Après son projet de tourisme spatial à bord d’une navette dessinée par Starck, le patron de Virgin Atlantic entend emmener des vacanciers dans les profondeurs marines.


C’est à bord d’un… avion sous-marin baptisé le Necker Nymph que Sir Branson espère pourvoir emmener des touristes à près de 10.000 mètres de profondeur. Rien que ça ! Si pour l’heure, l'engin peut aller jusqu'à 40 mètres, les futurs modèles pourraient atteindre cette profondeur record.

Une aubaine pour découvrir des abysses encore méconnus, visiter des épaves englouties ou observer des espèces animales. Le premier prototype du Necker Nymph a déjà été réalisé aux Etats-Unis. Muni de petites ailes et d’un cockpit offrant une vue à 360°, ce vaisseau fait de fibres de carbone serait à même de réaliser des loopings et autres figures de voltige sous-marine, d’après les dires de Sir Branson. Coût de l’opération : 500.000 euros.
Actuellement stationné sur l’île privée de Branson aux Caraïbes, le prototype servira en premier lieu à son propriétaire avant d’embarquer des touristes très fortunés. Il faut compter 25.000 $ pour une location d’une semaine auquel viendront s’ajouter l’obligation de séjourner dans l’île du milliardaire britannique ou de louer son catamaran. L’addition risque donc de très vite s’alourdir.
Après l’espace et les océans, le prochain rêve fou de Richard Branson pourrait bien être… le centre de la Terre, pourquoi pas, comme l’avait déjà imaginé l’un des modèles du Britannique, le célèbre écrivain et visionnaire Jules Verne.

Thursday, September 6, 2012

Le trafic de viande de baleine



Comme le thon rouge, la chair de baleine se vend bien: près de 200 euros le kilo ! Un commerce juteux que le Japon continue de pratiquer malgré un moratoire international adopté en 1986. Récemment, Greenpeace a dénoncé un important trafic organisé de viande de baleine mené par un navire amiral de la flotte japonaise ! D’après l’ONG, le trafic s’élève à environ 45.000 kilos de viande par an et par bateau de pêche.
Source Reuters (Avec le compliment de la Chaine verte)

Thursday, August 23, 2012

Le commerce d'ailerons de requins



En avril, avec son film "Les seigneurs de la mer", le réalisateur Rob Stewart a voulu sensibiliser le monde entier à une situation préoccupante: en dix ans, 90 % des requins ont été exterminés, soit 100 millions d’individus par an. La principale cause: ces bêtes sont tuées pour leurs ailerons, qui seraient un excellent Viagra naturel. Achetés 0,80 euro le kilo, revendus 200 euros, entre 26 et 73 millions d'ailerons sont écoulés chaque année et finissent en soupe, notamment en Asie du Sud-Est.
Source Reuters (Avec le compliment de la Chaine verte)

Wednesday, August 22, 2012

JOURNEE PORTES OUVERTES



Le Centre de Suivi Ecologique (Cse) se dévoile au grand public

En prélude à la journée mondiale de l’Environnement célébrée ce vendredi 5 juin, le Centre de Suivi Ecologique (Cse) a exposé ses potentialités (ses métiers et ses produits) dans la journée du mercredi 3 juin 2009 en ouvrant ses portes au public et à la presse. Cette exposition rentre dans le cadre des activités de la journée mondiale de l’environnement.

Conçu à la fin des années 70 en tant que projet, le Centre de Suivi Ecologique (Cse) pour la gestion des ressources naturelles a capitalisé plus de vingt ans d’enquêtes et d’utilisation des technologies spatiales pour le suivi environnemental et le développement durable. C’est ce qu’a expliqué Sidy Gaye, Directeur du Cse, à l’occasion de la journée « portes ouvertes » tenue mercredi 3 juin dernier à Fann Résidence à Dakar. « Grâce au savoir-faire technique acquis et aux avancées technologiques qu’il a su accomplir pendant toutes ces années, le Cse constitue aujourd’hui pour nous un instrument précieux dans ce domaine », a-t-il souligné.

Auparavant, il a noté qu’un « des grands défis auxquels nous sommes confrontés dans la compréhension de l’évolution climatique de notre planète est, entre autres, celui de l’accès aux technologies nécessaires à la production d’informations et de connaissances appropriées pour soutenir la prise de décision et faciliter l’adaptation ». C’est pour cette raison, selon lui, qu’il n’est pas un hasard que le Cse coordonne la production de l’annuaire sur l’environnement et les ressources naturelles et le rapport sur l’état de l’environnement au Sénégal.

Aziz Touré, Directeur de cabinet du ministre de l’environnement, de la protection de la nature, des bassins de rétention et des lacs artificiels, présidant à la cérémonie, a relevé l’importance de l’outil qui a déjà capitalisé une certaine expertise grâce aux efforts consentis par l’Etat. « Le Gouvernement du Sénégal n’a ménagé aucun effort pour l’équipement technique, technologique du Cse afin de pouvoir disposer d’un outil performant de gestion des ressources naturelles », a-t-il déclaré. Notre pays est de ce fait champion dans la gestion de l’environnement pour y avoir consenti autant d’efforts.

Il faut noter que le Cse est équipé d’un centre de formation aux techniques de système de positionnement global (Gps), de système d’information géographique, à la télédétection et au traitement des images. Il est ainsi doté d’un système d’alerte et de veille très performant, surtout dans la lutte contre les feux de brousse.

Wednesday, August 15, 2012

USA



Une orque tue sa dresseuse dans un parc aquatique

Mercredi, dans le parc aquatique Seaworld, à Orlando, en Floride, une dresseuse d'orques a été tuée par une des mammifères marins dont elle s'occupait.
Le drame s'est produit en pleine représentation, devant le public.
Selon Dan Brown, le directeur général du parc, la victime qui était l'un des « dresseurs les plus expérimentés » s'est noyée « lors d'un accident avec une de nos orques ».
De son côté la police a réfuté le scénario d'une attaque de l'orque contre la dresseuse.
La victime qui était hors de l'eau, au moment de l'accident, aurait glissé dans le delphinarium, avant d'être attaquée par l'orque.
Pour les autorités, il s'agit d'une « mort accidentelle ».
Une version contredite par les témoignages de plusieurs spectateurs cités par des chaînes de télévision locales.
Selon ces témoins, l'orque se serait hissé hors de l'eau, avant de saisir la jeune femme entre ses mâchoires, sur le bord de l'aquarium.
Victoria Biniak, une spectatrice présente lors du drame a raconté la scène à plusieurs chaînes de télévision:
« L'animal a décollé de je-ne-sais-où, a saisi l'entraîneur par la taille et l'a secouée violemment. Les sirènes se sont mises à sonner, tout le monde est parti en courant ».

Sunday, July 29, 2012

REUNION DU CONSEIL SUPERIEUR DE LA CHASSE

Djibo Kâ exige une étude d’impact de la chasse sur l’économie nationale

Le Ministre de l’Environnement, de la Protection de la Nature, des Bassins de Rétention et des Lacs Artificiels, Djibo Leyti Kâ, s’est dit satisfait de la réunion du Conseil supérieur de la Chasse et de la Protection de la Faune qu’il a présidé hier mardi 17 novembre à Dakar. Il a demandé à l’occasion qu’une étude soit entreprise dans le plus bref délai pour avoir une idée précise de la contribution de la chasse à l’économie sénégalaise.
« J’ai demandé qu’il soit entrepris une étude pour qu’on ait une idée précise avec des données chiffrées la contribution de la chasse à l’économie sénégalaise », a fait Djibo Leyti Kâ, Ministre de l’Environnement, de la Protection de la Nature, des Bassins de Rétention et des Lacs Artificiels, qui présidait hier mardi 17 novembre à Dakar le Conseil supérieur de la Chasse. Malgré l’importance de la chasse, sa contribution à l’économie n’est pas encore maîtrisée. « C’est un manque qu’il faut combler le plus rapidement possible », a renchéri Djibo Leyti Kâ qui a aussi fait la recommandation d’intégrer tous les partenaires de la chasse, en l’occurrence les membres de l’association des amodiataires, dans le Conseil de la chasse.

« Il faut que tous les partenaires de la chasse accèdent à ce Conseil de la chasse en tant que membres à part entière, en particulier l’association des amodiataires qui ont 75 campements dans lesquels ils emploient des individus. Ce qui est très important du point de vue social », a souligné Djibo Leyti Kâ. Dans la même perspective, le Ministre de l’Environnement, de la Protection de la Nature, des Bassins de Rétention et des Lacs Artificiels en a appelé à la synergie de tous les services du Gouvernement impliqués dans la chasse. « Le tourisme et la chasse sont intrinsèquement liés ainsi que le sport. Nous allons tenir compte de toutes ces activités là pour voir ensemble tout ce que nous pouvons faire de manière synergétique pour que nos services travaillent la main dans la main », a recommandé Djibo Leyti Kâ.

Dans sa présentation du bilan cynégétique de la saison 2008-2009, Colonel Abdoulaye Sy, Chef de la Division Protection de la Faune, a rappelé que ladite saison de chasse a été organisée et mise en œuvre dans le cadre des modalités fixées par l’arrêté n°10412/Mepnbrla/Defccs du 1er décembre 2008. Il a révélé que 106 345 espèces de faune ont été abattues durant la saison 2008-2009. Colonel Abdoulaye Sy a aussi déclaré qu’il y a 186 513 520 FCFA de recettes globales, d’où une augmentation du cumul des recettes d’environ 10,5 % en valeur relative.

Selon le Chef de la division Protection de la Faune, les dénombrements effectués dans certaines zones de chasse ont révélé une forte présence de francolins, tourterelles, pigeons verts, pigeons rôniers, poules de roche, lièvre, phacochères, et autres sur le territoire national. Au total, il y a 2435 chasseurs enregistrés, dont 2094 touristes, 324 résidants et 17 coutumiers.

Saturday, July 14, 2012

EXPLOITATION DES COQUILLAGES SUR LES PLAGES



Quel danger pour l’environnement côtier ?

La tendance à l’ordre du jour pour réduire le poids de la pauvreté à l’heure de la récession financière qui frappe nos économies est l’exploitation des coquillages rejetés par les vagues sur les plages de la presqu’île du Cap-Vert. Ce nouveau mode de survie n’est-il pas un danger pour les côtes de plus en plus emportées par la furie des vagues ? À Thiaroye sur mer, l’activité est bien de mise.

« Nous recueillons ces coquillages rejetés par les vagues sur la côte. C’est une activité qui nous permet de régler nos dépenses et subvenir à nos besoins personnels et familiaux », a signalé Coumba Dione, un panier et un petit étui à la main. Cette quinquagénaire va tous les matins à l’assaut des vagues pour recueillir ces coquillages rejetés sur la terre ferme de la plage par les vagues. Sans se soucier du regard des sportifs qui courent dans tous les sens, elle s’adonne à son nouveau métier avec dignité. Bravant le froid du matin, elle scrute avec vigilance les parties de la plage où il y a plus de coquillages.

À certains endroits, les algues sapent le recueillement de la nouvelle manne financière de ces braves « Goorgoorlou ». Une vague s’élève et se brise sous le regard de cette Sérère de Diakhao se battant honorablement pour survivre à Dakar. « C’est un travail très dur, mais il n’y a pas de sot métier. Le froid n’est pas aisé, mais nous sommes obligés de l’affronter », explique-t-elle.

Pour ce qui concerne cette activité génératrice de revenus, Coumba hésite et finit par avouer : « Nous exploitons et gardons les coquillages là-bas sur la terre ferme où les entrepreneurs maçons viennent le chercher en l’achetant à la bassine à 1500 FCFA. Les charretiers le transportent aussi pour aller le vendre en ville », dit-elle. Près du mur de la Société Africaine de Raffinage à Mbao, des amas de coquillages sont exposés près des rails. Chaque tas attend d’être acheté par un éventuel entrepreneur.

Sur la plage, un peu plus loin, vers l’Est, un homme âgé d’une trentaine d’années se bat tant bien mal lui aussi à retirer le maximum de coquillages des entrailles de la mer. Équipé d’une bassine en zinc, il transporte son butin loin sur la terre ferme. Ousmane Bitèye, puisque c’est de lui qu’il s’agit, s’adonne à cette activité depuis presque plus d’un an. « C’est une activité lucrative même si elle est très dure. Nous y trouvons notre partie non moins sans difficultés. Il faut tamiser le sable, séparer les éléments intrus et indésirables des coquillages. Ce n’est pas facile », souligne-t-il en se frottant le nez d’où coule un liquide blanchâtre, signe de rhume.

Les jeunes sportifs, footballeurs ou lutteurs font leur « jogging », les nouveaux exploitants des coquillages de la plage suivent le littoral. Au loin, en mer Gorée s’impose au regard, avec les bateaux rentrant et sortant du port de Dakar. Le long de la plage de Thiaroye sur mer en allant vers Mbatal et Rufisque, hommes et femmes rentrent et sortent de la mer, avec les pagnes ou les pantalons trempés par l’assaut des vagues qui échouent sur la plage. C’est le temps de ce nouveau mode d’exploitation. Mais avec les assauts répétés des fossoyeurs de la terre sur la plage, cette activité n’est-elle aussi dangereuse pour l’état de la plage ?

Thursday, July 12, 2012

ITALIE

Le Pô touché par une marée noire

Une nappe de pétrole de plusieurs kilomètres a réussi à atteindre le Pô, plus grand fleuve d'Italie, après le sabotage d'une ex-raffinerie le long d'un affluent.
Des soldats patrouillent le long du Pô près de  Calendasco, le 24 février 2010
Des soldats patrouillent le long du Pô près de Calendasco, le 24 février 2010 (AFP Giuseppe Cacace)
Une catastrophe écologique sans précédent menace le Pô, le plus grand fleuve d'Italie, victime mercredi d'un marée noire après un sabotage dans une ex-raffinerie le long d'un de ses affluents au nord de Milan, les vannes du dépôt ayant été ouvertes.
«Nous allons demander l'état de calamité et la mise en place d'un plan pour limiter les dommages à l'environnement et faire face à une situation grave qui met en danger notre région tout entière et nos cours d'eau», a déclaré le responsable pour l'environnement de la Région Lombardie, Davide Boni.
Malgré les barrières mises en place pour tenter de l'endiguer, la nappe de pétrole, longue de plusieurs kilomètres, a réussi à descendre le cours du Lambro depuis Monza (nord-ouest de l'Italie) et à contaminer le Pô près de la ville de Piacenza. Une unité de crise a été mise place à la préfecture de Milan.

Barrages mis en place

Le long du Lambro, des dizaines d'oiseaux morts, notamment des canards englués de pétrole, ont été retrouvés. A Calendasco, un village situé près du confluent, l'odeur âcre du pétrole était perceptible dans l'air, tandis que des militaires et de la protection civile s'activaient sur les rives du Pô.
«Nous allons monter une barrière en travers du fleuve et positionner du matériel absorbant de façon à absorber les hydrocarbures», a expliqué à l'AFP Enzo Buttasava, volontaire de la protection civile. «Nous cherchons l'endroit le plus étroit possible».
«Il devrait y avoir en tout quatre barrages au niveau de la zone de Piacenza», a précisé un représentant des autorités locales, Alfio Rabeschi. «C'est une sacrée catastrophe», a-t-il déploré, «ici, il y a beaucoup de courant, la nappe est diluée mais le pétrole pourrait s'accumuler dans les méandres du fleuve».

Au moins 1000 m3

Outre les barrières, des équipes de pompiers, de la protection civile et de l'Agence régionale lombarde pour la protection de l'environnement (ARPA) ont été déployées avec des engins pour tenter d'absorber les tonnes de pétrole.
«La quantité de pétrole déversée s'élève à au moins 1.000 m3, mais elle est probablement beaucoup plus importante», a expliqué à l'AFP une porte-parole de l'ARPA, Monia Maccarini. La protection civile de la région d'Emilie-Romagne, la première en aval de la nappe de pétrole, a estimé que l'état d'alerte pour les municipalités de la vallée du Pô allait durer cinq jours.
En outre, par mesure de précaution, le préfet de Lombardie a «invité les maires à appeler la population à éviter d'utiliser l'eau courante», a précisé son chef de cabinet, Roberta De Francesco.

Acte de malveillance

Legambiente, la principale association italienne de défense de l'environnement, a qualifié cette catastrophe de «désastre écologique sans précédent pour l'écosystème du Lambro, qui en payera les conséquences pendant longtemps».
C'est un acte de malveillance qui est à l'origine de cette catastrophe: à 04h00 du matin mardi, les vannes du dépôt de l'ex-raffinerie Lombardi Petroli à Villasanta, près de Monza, ont été ouvertes par quelqu'un qui connaissait visiblement les lieux.
«Il faut identifier les coupables et se conduire de façon inflexible en punissant durement ceux qui ont causé ce désastre», s'est indigné le président de la région Lombardie, Roberto Formigoni.
Le bassin du Lambro est déjà l'une des régions les plus polluées d'Italie, tandis que la vallée du Pô, le plus important fleuve du pays tant par sa longueur (652 km) que par son débit maximum (10.300 m³/s), abrite le plus grand bassin industriel de la péninsule.

Tuesday, June 19, 2012

LUTTE CONTRE LA PAUVRETE EN MILIEU RURAL



Le PROGERT mise sur l’approche « Genre »

La maîtrise du genre est une nécessité dans la lutte contre la pauvreté. C’est la stratégie du Projet de gestion et de restauration des terres dégradées du bassin arachidier (Progert) qui a mis en place un cercle de qualité « Genre » et un comité restreint chargé de finaliser un plan d’action adopté lors d’un atelier tenu le mercredi 15 avril dernier à Dakar.

« Faire le plaidoyer, sensibiliser sur le genre, évaluer la mise en œuvre du genre dans les projets et programmes, échanger et coordonner les activités des cercles dans les régions, et renforcer les capacités des membres ». Ce sont les objectifs assignés au comité restreint mis en place mercredi 15 avril dernier à Dakar lors d’un séminaire organisé par le Projet de gestion et de restauration des terres dégradées du bassin arachidier (Progert).

« Pour lutter contre la féminisation de la pauvreté au niveau des régions, il y a une nécessité d’entreprendre des actions pour surtout lutter contre l’émigration clandestine et espérer avoir des résultats pour le développement local », a expliqué Ibra Sounkarou Ndiaye, coordonateur du Progert. « Nous sommes convaincus que pour gagner la bataille du développement, il est nécessaire de mobiliser toutes les catégories de la population (hommes, femmes et jeunes) sur un même pied d’égalité », a-t-il précisé. Et de fournir plus d’éclaircissements sur l’approche genre du Progert.

« Aujourd’hui, dit-il, avec la dégradation des terres, socle des activités productives en milieu rural, la marginalisation de ces couches vulnérables en fait les premières victimes de la paupérisation », a souligné le coordonnateur du Progert. A travers son approche genre, le Progert cherche à assurer « la prise en charge des besoins des groupes vulnérables en matière d’accès et de contrôle des ressources naturelles ».

Pour mieux réussir cette entreprise, un cercle de qualité genre est mis en place au niveau national à la suite d’une série de concertations nationales. « Au niveau de chaque région, il y a eu des concertations des acteurs pour une meilleure prise en charge des questions de genre dans le but d’atteindre les objectifs du projet », a déclaré Ibra Sounkarou Ndiaye. Mme Gogo Ndiaye Macina, conseillère technique au ministère de l’Environnement, ne dira pas le contraire. Selon elle, le Progert a une « approche paysage », pour dire « qu’il prend en compte toutes les activités du terroir et les acteurs ». « Le projet ne laisse personne en rade », a-t-elle expliqué.

Le progert découle du PAN/LCD qui est le principal outil de mise en œuvre de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification adoptée en juin 1994 et ratifiée par le Sénégal.

Saturday, June 16, 2012

EXTENSION DE LA STATION D’EPURATION DE CAMBERENE



Un ouvrage pour améliorer le cadre de vie des populations

L’Office national de l’assainissement du Sénégal (Onas) a procédé hier mercredi 11 février 2009 à 10 h à l’inauguration de l’extension de la station d’épuration de Cambérène financée par la Banque Africaine de Développement à hauteur de 6 milliards FCFA et réalisée par Stereau, filière d’ingénierie du groupe français Staur. Cet ouvrage destiné à améliorer le cadre de vie des populations de Dakar a doublé la capacité de traitement des eaux usées et s’est inscrit dans une démarche environnementale durable.

C’est avec une note de satisfaction que Amadou La mine Dieng, Directeur général de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (Onas) a procédé hier mercredi 11 février 2009 à 10 h à l’inauguration de l’extension de la station d’épuration de Cambérène, en présence du Ministre d’Etat, Ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat, de l’Hydraulique urbaine, de l’Hygiène publique et de l’Assainissement, Oumar Sarr, du Représentant résident régional de la Banque Africaine de Développement (Bad), Mohamed H’Midouche, et du Président Exécutif de Saur, Joël Seche. « L’extension de la station d’épuration de Cambérène qui a coûté environ 6 milliards FCFA à la BAD et à l’Etat du Sénégal a consisté en la réalisation d’une deuxième file de traitement qui a permis de doubler la capacité de traitement qui est passée de 9 000 m3 environ à 17 000 m3 par jour », a souligné Amadou Lamine Dieng. « Cette extension nous a doté d’un outil de supervision informatisé très performant qui nous permet désormais de disposer d’une bonne politique de maintenance préventive capable d’exploiter toutes les courbes de fonctionnement », a-t-il précisé.

C’est sans doute pour cette raison qu’il a préalablement fait état de sa satisfaction et remercié ses partenaires pour tous les efforts qu’ils ont déployés pour accompagner son institution dans ce projet d’agrandissement et de modernisation. Dans son intervention, le ministre d’Etat Oumar Sarr a réitéré l’importance de la mission dévolue à l’Onas dans la couverture en ouvrages d’assainissement dans les zones urbaines et périurbaines et la haute priorité que le Gouvernement, sous l’impulsion du Président de la République, accorde à ce sous secteur dont il « entend trouver des solutions urgentes, adéquates et pérennes aux nombreuses difficultés qu’il rencontre ».Cet engagement de l’Etat, a noté Oumar Sarr, « vient de se matérialiser par la signature du Contrat de performances dans lequel l’Etat s’engage à donner à l’Onas les moyens nécessaires devant lui permettre d’assurer une bonne exploitation des réseaux et ouvrages d’assainissement ».


Des investissements pour le bien-être social

Les investissements appliqués aux différents projets en cours et ceux en préparation dans le court terme sont tous destinés à l’amélioration des cadres de vie et de santé des populations du Sénégal, dans une perspective du Gouvernement d’atteindre d’ici à 2015 les objectifs du millénaire pour le développement. Le représentant résident régional de la BAD, Mohamed H’Midouche, a largement fait le point sur le rapport du portefeuille global des projets nationaux de la banque en cours, en matière d’infrastructures. Ce portefeuille « compte seize opérations actives pour un montant d’engagements nets de 250 millions d’euros, soit 164 milliards FCFA, avec un taux de décaissement d’environ 40 % », a-t-il souligné. « Les projets du secteur de l’eau et de l’assainissement représentent 45 millions d’euros et connaissent une exécution satisfaisante. Le Pepam avec un taux de décaissement de 65,6 % au 31 janvier 2009 et le projet Assainissement Ville de Dakar (financé à 14,3 millions d’euros) qui vient de s’achever et dont une des composantes est l’extension de la station de traitement de Cambérène d’un coût de 5,680 milliards FCFA, avec la construction de six stations de pompage, la réhabilitation de trois stations de pompage ainsi que la pose de 12 km de réseaux dans toutes les unités des Parcelles Assainies pour un goût global de 2,3 milliards FCFA », a-t-il souligné.

Dans la même perspective, Mohamed H’Midouche a noté le souci pour son institution de « satisfaire les besoins en assainissement d’autres villes du Sénégal ». C’est ainsi qu’à travers son programme Facilité Africaine de l’Eau, « la Bad a approuvé un don d’un montant de 935 000 euros, soit 613,5 millions FCFA en faveur de l’Onas pour le financement de l’étude du plan directeur d’assainissement de Ziguinchor qui devra aboutir à un important programme d’investissements prioritaires », a-t-il révélé. Avant de poursuivre que « l’allocation de la Bad pour le Sénégal de 2008 à 2010 est passée de 97 à 192 millions d’euros dont 72 miilions d’euros représentant 36 % de l’allocation pays destinés au secteur de l’eau et de l’assainissement du fait des excellentes performances réalisées par les deux agences d’exécution ». Le représentant résident régional de la Bad n’a pas raté l’occasion de révéler que « la banque envisage de financer le deuxième sous-programme Bad-Pepam pour un montant de 36 millions d’euros, soit près de 23,6 milliards FCFA, et pourrait aussi intervenir dans le financement de la deuxième phase du projet assainissement Ville de Dakar pour un montant de 36,72 millions d’euros soit 24 milliards FCFA en vue de l’opération de pasage de la capacité de la station de traitement des eaux usées de Cambérène de 18 000 m3 à 40 000 m3 par jour (opération estimée à 8 milliards FCFA) et le renouvellement du réseau de Dakar sur 300 km estimé à un coût de 15 milliards FCFA ».

L’environnement en pointe
La dimension environnementale du projet ne peut pas passer inaperçue. Joël Seche, Président Exécutif du Groupe Saur dont la filiale d’ingénierie Stereau a réalisé les travaux d’extension de la station d’épuration de Cambérène, en déplacement a Dakar, a relevé cette dimension du projet qui devra contribuer à préserver les ressources naturelles en eau et lutter contre la raréfaction hydrique entre autres. Conçu pour répondre à une nécessité pour la capitale sénégalaise de se montrer exemplaire dans la préservation du patrimoine environnemental, la station de Cambérène dispose désormais d’une capacité de production d’eau brute de 5 300 m3 par jour. Ce qui permet d’irriguer les productions horticoles, le golf de la technopole et de fournir en eau les entreprises du BTP. Les boues issues du traitement sont valorisées, séchées, recyclées et revendues en compost à des associations agricoles locales. Dans une autre mesure, la filière de traitement des boues par digestion permet de produire du biogaz (méthane) qui alimente un groupe électrogène qui procure à la station de l’électricité à 30 %. Ce qui favorise l’économie d’énergies fossiles.

Wednesday, May 23, 2012

ACCES AUX MARCHES EXTERIEURS DES PRODUITS HALIEUTIQUES OUEST AFRICAINS

L’Afrique se cherche face aux exigences internationales

Dakar a abrité le mercredi 14 octobre dernier un atelier sur les règlementations majeures conditionnant l’accès aux marchés extérieurs des produits halieutiques ouest-africains. Conduit sous l’égide de l’Association Ouest africaine pour le Développement de la Pêche Artisanale (Adepa) en collaboration avec ses partenaires, il a pour objectif de présenter et discuter des nouvelles mesures imposées par le Nord sur l’exploitation et l’exportation des ressources halieutiques provenant ouest-africaines.


L’Afrique de l’Ouest est en conclave à Dakar pour présenter et discuter les nouvelles mesures et leur incidence sur l’exploitation et l’exportation des ressources halieutiques ouest-africaines. En effet, les accords de partenariat dans le domaine de la pêche (App), le nouveau règlement de pêche de l’Union européenne, les barrières non tarifaires, l’écolabélisation et la certification sont autant de mesure qui poussent les acteurs de la pêche artisanale ouest-africaine à se concerter pour adopter une position commune face à cette nouvelle donne.


C’est la raison de cet atelier officiellement lancé hier à Dakar sous l’égide de l’Association Ouest africaine pour le Développement de la Pêche artisanale (Adepa) en collaboration avec ses partenaires substantielles que sont le Wwf Wamer, le Csrp, l’Iucn (Union mondiale pour la conservation de la nature) entre autres. Lucien Dehy, Président de l’Adepa, s’exprimant à l’occasion de la cérémonie d’ouverture de l’atelier a relevé la nécessité « d’informer et de former les acteurs de la pêche artisanale ouest-africaine, mais aussi de plaider en leur faveur ».

Plus loin, Lucien Dehy estime que « des mesures d’ordre juridique, économique et commercial doivent être prises au niveau sous-régional » compte tenu, selon lui, du « contexte économique international de plus en plus difficile». Toujours selon lui, cette initiative est destinée à « soutenir et à dynamiser l’accès aux marchés extérieurs des produits halieutiques ouest africains », tout en prenant en compte les « normes et méthodes de certification, la définition du rôle des différents professionnels et des Ong intervenant dans l’exportation des produits de pêche ».


Dans le même ordre d’idées, le Président de l’Adepa, a noté qu’en ces temps où « les barrières non tarifaires bloquent l’exportation des produits de la pêche artisanale, il est important de s’armer pour y faire face ». Pour sa part, le représentant du Wwf Wamer a proposé la prise en charge des recommandations qui vont ressortir de cet atelier. Il a relevé la nécessité pour les états africains de se mettre à jour dans les règlementations en vigueur en s’inscrivant dans une dynamique de respect des normes internationales de qualité pour les produits halieutiques issus de nos pays.

Racine Kane, Chef de mission de l’Iucn a mis l’accent sur l’importance de la préservation de la ressource halieutique d’où la nécessité d’une pêche responsable et mieux organisée. Quand au secrétaire général de la Commission sous-régionale des pêches, il a soulevé un certain nombre de questions ayant trait au « conditionnement des produits, aux mesures d’hygiène, au rôle des Etats et leurs positions communes à adopter dans les négociations pour l’accès aux marchés extérieurs ».

L’atelier a pris fin le vendredi 16 octobre à Dakar avec des recommandations qui permettront d’harmoniser les positions de l’Afrique aux négociations sur les accords de partenariat dans le domaine de la pêche.

Thursday, March 22, 2012

SAUVEGARDE DES AIRES MARINES PROTEGEES


La formation pour assurer le développement durable des ressources

Le projet « Méthodologies pour la gestion des Aires Marines Protégées (Amp) au Sénégal : gouvernance des pêcheries et du développement local durable » est lancé hier mercredi 23 septembre à la salle de visioconférence de l’Ucad 2. Il s’agira d’assurer une formation en gestion intégrée des ressources du littoral pour ceux qui s’activent dans la préservation des aires marines protégées.

« Donner des bases scientifiques à la gestion des aires marines protégées au Sénégal ». C’est l’objectif assigné au projet intitulé « Méthodologies pour la gestion des Aires Marines Protégées (Amp) au Sénégal : gouvernance des pêcheries et du développement local durable » et financé par la Commission Universitaire au Développement (Cud) dans le cadre du Programme Interuniversitaire Ciblé (Pic). Ce projet lancé hier mercredi 23 septembre 2009 à la salle de visioconférence de l’Ucad 2 regroupe dans le cadre d’un partenariat l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, l’Université de Liège (Ulg, Belgique) et les Facultés Universitaires Catholiques de Mons (Fucam, Belgique).


Le Wwf Wamer (Western African Marine Ecoregion) et la Chaire Unesco/Ucad Master Gidel (Gestion Intégrée et Développement Durable du Littoral Ouest Africain) ont la charge de mettre en œuvre les programmes de recherche et de formation. Ce projet de recherche-action compte, par une approche participative, à rassembler tous les partenaires et parties prenantes en vue de développer des bases de données et des outils méthodologiques appropriés pour un réseau des aires marines protégées (Amp) performant au Sénégal.

Dr Pape Samba Diouf, Représentant du Wwf Wamer en Afrique de l’Ouest, se prononçant à l’occasion de cette cérémonie de lancement, a révélé que « ce projet vient à son heure », dans la mesure où, de son point de vue, « il y a un certain nombre de problèmes liés à la capacité de gestion des aires marines protégées par les populations locales et au déficit des connaissances de l’importance de ces aires marines protégées ». Pape Samba Diouf a souligné que « ce projet va permettre d’engendrer des bénéfices pour les populations ». Claude Sène ne dira pas le contraire en procédant à la présentation du projet. Il a souligné que le projet rentre dans le cadre de la lutte contre le déficit budgétaire et à la lutte contre la pauvreté.


Ce que le Recteur de l’Ucad, Abdou Salam Sall, a préféré formuler autrement en parlant d’une perspective de « création de richesses » par un « savoir-faire destiné à aider les populations à se réaliser financièrement». Le représentant de l’Agence universitaire de la Francophonie a ainsi fait état du rôle de son institution à « accompagner ce genre d’initiatives en mettant à la disposition des chercheurs des bourses doctorales pour mutualiser les connaissances dans ce domaine ».

Pour sa part, Pr Marc Mormon, de l’Université de Liège en Belgique, a noté que « ce projet permettra d’écouter les acteurs de terrain sur ce qui se passe dans les aires marines protégées, de contribuer à l’invention d’un mode de gestion intégrée ». Bref, il a déclaré que l’objectif central de « ce projet consiste à inventer des méthodologies sur la surveillance et le développement des aires marines protégées ». Le représentant du ministère des transports maritimes, des pêches et de l’économie maritime, s’est réjoui de cette initiative en déclarant qu’il y a un certain nombre de systèmes d’aménagement qui sont mis en œuvre pour optimiser « la sauvegarde des ressources halieutiques qui connaissent depuis plusieurs années des problèmes très graves ».

Il faut noter que 5 aires marines protégées ont été créées en 2004 au Sénégal par un décret présidentiel: Saint-Louis, Kayar, Joal-Fadiouth, Abéné et Bamboung.