Tuesday, June 19, 2012

LUTTE CONTRE LA PAUVRETE EN MILIEU RURAL



Le PROGERT mise sur l’approche « Genre »

La maîtrise du genre est une nécessité dans la lutte contre la pauvreté. C’est la stratégie du Projet de gestion et de restauration des terres dégradées du bassin arachidier (Progert) qui a mis en place un cercle de qualité « Genre » et un comité restreint chargé de finaliser un plan d’action adopté lors d’un atelier tenu le mercredi 15 avril dernier à Dakar.

« Faire le plaidoyer, sensibiliser sur le genre, évaluer la mise en œuvre du genre dans les projets et programmes, échanger et coordonner les activités des cercles dans les régions, et renforcer les capacités des membres ». Ce sont les objectifs assignés au comité restreint mis en place mercredi 15 avril dernier à Dakar lors d’un séminaire organisé par le Projet de gestion et de restauration des terres dégradées du bassin arachidier (Progert).

« Pour lutter contre la féminisation de la pauvreté au niveau des régions, il y a une nécessité d’entreprendre des actions pour surtout lutter contre l’émigration clandestine et espérer avoir des résultats pour le développement local », a expliqué Ibra Sounkarou Ndiaye, coordonateur du Progert. « Nous sommes convaincus que pour gagner la bataille du développement, il est nécessaire de mobiliser toutes les catégories de la population (hommes, femmes et jeunes) sur un même pied d’égalité », a-t-il précisé. Et de fournir plus d’éclaircissements sur l’approche genre du Progert.

« Aujourd’hui, dit-il, avec la dégradation des terres, socle des activités productives en milieu rural, la marginalisation de ces couches vulnérables en fait les premières victimes de la paupérisation », a souligné le coordonnateur du Progert. A travers son approche genre, le Progert cherche à assurer « la prise en charge des besoins des groupes vulnérables en matière d’accès et de contrôle des ressources naturelles ».

Pour mieux réussir cette entreprise, un cercle de qualité genre est mis en place au niveau national à la suite d’une série de concertations nationales. « Au niveau de chaque région, il y a eu des concertations des acteurs pour une meilleure prise en charge des questions de genre dans le but d’atteindre les objectifs du projet », a déclaré Ibra Sounkarou Ndiaye. Mme Gogo Ndiaye Macina, conseillère technique au ministère de l’Environnement, ne dira pas le contraire. Selon elle, le Progert a une « approche paysage », pour dire « qu’il prend en compte toutes les activités du terroir et les acteurs ». « Le projet ne laisse personne en rade », a-t-elle expliqué.

Le progert découle du PAN/LCD qui est le principal outil de mise en œuvre de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification adoptée en juin 1994 et ratifiée par le Sénégal.

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