Saturday, December 8, 2012

Chronologie

Les séismes les plus puissants depuis un siècle

Les gens attendent dans la rue à Santiago du Chili, la capitale,  après le violent séisme qui a touché le nord du pays, le 27 février  2010.
Les gens attendent dans la rue à Santiago du Chili, la capitale, après le violent séisme qui a touché le nord du pays, le 27 février 2010.

Le séisme de magnitude 8,8 qui a touché le Chili est l'un des plus puissants enregistrés depuis un siècle.

C'est déjà au Chili qu'avait eu lieu le séisme à la plus forte magnitude jamais enregistrée (9,5), en 1960.

Le séisme qui a frappé Haïti en janvier avait une magnitude de 7.

Après avoir été longtemps mesurés sur l'échelle de Richter, les séismes sont désormais classés selon la «magnitude de Moment». Les mesures sont prises de manière différente - on relève l'énergie dégagée par un tremblement de terre - mais le résultat ne présente pas de grandes différences avec l'échelle de Richter.

Voici les plus importants séismes depuis le début du 20e siècle (échelle de Moment):
- 1960: CHILI - Un tremblement de terre de 9,5, suivi d'un tsunami dévastateur dans plusieurs pays bordant l'océan Pacifique, fait 5.700 morts au Chili, 61 à Hawaï et 130 au Japon.

- 1964: ALASKA - Un séisme de 9,2 près du détroit de Prince William, suivi d'un tsunami, fait plus d'une centaine de morts.

- 2004: ASIE - Un séisme de 9,1 au large de l'île de Sumatra provoque le 26 décembre un tsunami qui dévaste une dizaine de pays voisins et fait plus de 270.000 morts ou disparus.

- 1952: URSS - Séisme de magnitude 9 sur la péninsule du Kamtchatka, qui provoque un tsunami dévastateur ressenti jusqu'au Chili et au Pérou: plus de 2.300 morts.

- 1906: EQUATEUR - Un séisme de 8,8 au large des côtes de la Colombie et de l'Equateur provoque un tsunami qui cause la mort d'un millier de personnes.

- 1965: ALASKA - Une secousse de 8,7, suivie d'un tsunami, touche les îles Aléoutiennes.

- 2005 - INDONESIE - Séisme de 8,6 près de l'île de Nias au large de Sumatra: 900 morts et 6.000 blessés.

- 1957: ALASKA - Un tremblement de terre de 8,6 frappe les îles Andreanof et provoque un important tsunami.
Source: 20minutes.fr

Mission impossible au Mont Everest (Nepal)


Ils vont tenter de récupérer les cadavres abandonnés dans la «zone de la mort»
Des sherpas doivent également ramener trois tonnes de déchets…
Un cimetière à ciel ouvert sur le toit du monde. Une vingtaine de sherpas vont tenter à partir de samedi de retirer les corps des alpinistes morts dans l’ascension de l’Everest, à quelques mètres du sommet.
Depuis 1953 et à cause du manque d’oxygène, environ 300 personnes sont décédées dans la «zone de la mort», le terrain escarpé situé au-dessus de 8.000 mètres de la montagne, qui culmine à 8.850 mètres.
Au moins cinq cadavres devraient être descendus
Pour l’instant, les sherpas prévoient de redescendre un minimum de cinq cadavres, une mission inédite car jugée impossible. Plusieurs corps ont déjà été rapatriés, mais se trouvaient sur des hauteurs moins élevées et moins escarpées.
Dans le cadre d’un programme de nettoyage lancé par le gouvernement népalais, l’équipe devrait également débarrasser le sommet de l’Everest de trois tonnes de déchets -bouteilles d’oxygène, cordes, tentes - abandonnés sur place.
Des déchets qui ne sont plus enfouis sous la neige
Depuis une quinzaine d'années, le gouvernement népalais oblige les grimpeurs à ramener l'ensemble de leurs matériel et déchets, sous peine de perdre une caution. Plusieurs opérations de ce type ont déjà été lancées par le passé, mais l’ampleur de la tâche est toujours plus grande. Le chef de la mission explique que les ordures étaient jusqu’à présent «enfouies sous la neige. (…) elles sont réapparues avec la fonte des neiges, liée au réchauffement climatique.»
Source : 20minutes.fr 

Sunday, December 2, 2012

INN OU PECHE ILLICITE


Alerte Rouge au Senegal

La presence des bateaux Russe au dela des trois navires cites ci-dessous, un quatrieme bateau est signale au large de Kayar, cote nord entre les 15 degres nord 30, Mboro, axe de St Louis par les pecheurs en haute maree artisanale.

Le 18 mars dernier, au poste de surveillance de Kayar, en presence de la delegation des pecheurs de joal, de Mbour, de Rufisque et du comite local de peche de Kayar, des voix ce sont fait entendre pour mobiliser une riposte a l'encontre du navire Russe, couleur bleu avec des mats jaunes au nombre des bateaux signales dans la zone sud.Il se trouve que malgre la declaration des capitaines des navires justifiant leur presence par une autorisation de peche de la part du Ministere des peches et des transports maritimes les directions de l'agence national des affaires maritimes ne peuvent justifier d'une quelconque procedure de la comission de licence associant la direction des peches maritimes.

Les Russes declarent avoir une licence d'une duree de 4 mois sans qu'on ne connaissent comment, pourquoi, avec qui, comme consignataire a Dakar afin d'assurer la procedure des quotas autorises et a debarquer obligatoirement pour les industries a terre.Toutefois, nous demandons la confirmation des documents delivres a ces navires qui ne peuvent etre que des ecrans d'un accord secret qui met le Senegal en doute dans le cadre des INN.

Pour conclure, nous mettons cette presence Russe dans le cadre des complaisances, de la corruption et de la mal gouvernance.Nous interpellons la comission sous regionale des peches de nous renseigner sur le registre des navires en fournissant des informations sur les bateaux suivants: OLEG NAYDENOVKAPITAN BOGOMOLOV et KAPITAN VERBITSKIY
Mamadou Diop Thioune

Wednesday, November 14, 2012

Note de lecture


TRADITION CULTURELLE DE L’HUMANITE
L’arbre au début et à la fin de toute chose

Dans son nouvel ouvrage, « L’arbre et la vie », préfacé par Jacques Diouf, Directeur général de la Fao, Colonel Moumar Guèye, Ingénieur des Eaux et Forêts, nous fait une « véritable leçon de pédagogie sur notre environnement ». Il raconte la symbolique de l’arbre et du monde végétal. Selon lui, l’arbre est au début et à la fin de toute chose.

« L’arbre et la vie » est le titre du nouvel ouvrage du Colonel Moumar Guèye, Ingénieur des Eaux et Forêts, dans lequel il explique toute la symbolique autour de l’arbre. « Dans beaucoup de civilisations, il incarne les symboles de la tradition et de la culture. Depuis la nuit des temps, il perpétue l’éducation et la culture des peuples », a souligné Moumar Guèye à la page 17 de son ouvrage.

Cette assertion fondée sur la recherche et l’observation sociale conforte bien la symbolique de l’arbre qui est le lieu pour palabrer, le lieu où la communauté se rassemble pour discuter des affaires militaires et sociales. En Afrique, la littérature parle de « l’arbre à palabres » pour marquer cette fonction de place publique, de lieu de rassemblement.

Au-delà de cet aspect, Colonel Moumar Guèye, nous rappelle la fonction artistique liée à l’utilité de l’arbre. « Il est le bois du tam-tam, la baguette du tambour-major, le corps du riiti (instrument de musique à cordes utilisés par les Peulhs et les Sérères) et du violon, les lamelles du balafon et le bois de la flûte », a toujours noté Moumar Guèye à la page 17 de son ouvrage.

Mieux, Colonel Moumar Guèye explique que l’arbre fournit depuis toujours les supports pou l’écriture et le dessin. « Cela a commencé avec le papyrus herbacé qui donna l’ancêtre du papier des anciens 2gyptiens, en passant par la tablette en bois des apprenants musulmans (talibés) pour fournir par la pâte à papier d’aujourd’hui », a-t-il renseigné. Et de poursuivre : « Ce papier qui sert à fabriquer tes livres, tes cahiers, tes journaux et tes cartons d’emballage ». Avant de donner une information encyclopédique en ces termes : « Le premier papier fabriqué par les Chinois était fait d’écorce de mûrier ».

Un peu plus loin dans la même page, l’ingénieur des Eaux et Forêts révèle qu’avant le cuir, rappelle cette époque du passé quand les chaussures étaient taillées dans le bois. « Ce sont les sabots des peuples de grand froid du Nord et les Karbatt (sandales rudimentaires dont la semelle est faite de bois lisse) de tes ancêtres d’Afrique », a-t-il renseigné. Du point de vue mystique, Moumar Guèye a noté qu’au Sénégal, chez les Sérères, les Bassaris et les Diolas, « les esprits et les cérémonies cultuelles sont symbolisé par l’arbre ou ses produits ». Selon lui, « pendant des siècles, il a été et demeure le gîte des génies (pangol) protecteurs et la tanière des esprits méchants ».

Moumar Guèye prend le temps d’expliquer que nombre de villages et autres localités en Afrique et ailleurs portent le nom d’un arbre. Pour illustrer ses propos, il cite en exemples : « Ngigis », « Mbul Ndakhar », « Guy Thiandigué », « Guy Mbind », « Bër » (nom traditionnel de l’île de Gorée), « Mbilor », « Mbudaay », « Dialacoto », « Touba », etc. A la page 19 de l’ouvrage, il souligne qu’en Afrique et ailleurs, « le culte de l’arbre constitue tout un symbole de grande valeur pour les peuples autochtones ». Au Sénégal, note-t-il, « dans la région casamançaise et au pays Bassari les peuples Diola, Balante, Bassari, Bedik et autres vénèrent la forêt, en tant que temple de l’initiation des jeunes adolescents ».

Au Nigéria, nous renseigne-t-il toujours, « Chez les Ibos, la croyance populaire veut que l’âme des nouveau-nés proviennent d’un arbre appelé le teck d’Afrique ou Iroko (Chlorophora regia ou Milicia excelsa) ». « C’est également cet arbre qui fournit le bois-de-fer africain dans lequel on taille le cercueilqui abrite le corps de ceux qui sont morts, mais qui ne sont peut-être pas morts…comme le disait si bien Birago Diop, grand poète et conteur africain », a écrit Moumar Guèye.

Enfin, il nous rappelle que l’arbre est dans notre religion, notre tradition, et notre folklore. « Il est ta culture et ton histoire », nous a-t-il déclaré pour dire que l’arbre nous « encercle ». Il est au commencement et à la fin de cette longue spirale de la vie. Bref, ce bouquin qui constitue par son style « une véritable leçon de pédagogie sur notre environnement » est un véritable livre de chevet, passionnant, bien écrit et bien illustré.
Chérif FAYE

Séisme au Chili



78 morts et alertes au tsunami

Les autorités chiliennes ont fait évacuer l'île de Pâques. La Polynésie française pourrait être touchée par le tsunami.

Au moins 78 personnes ont été tuées dans un puissant séisme de magnitude 8,8, samedi dans le centre du Chili, qui a entraîné des alertes du tsunami étendues à l'ensemble des pays de l'océan Pacifique.
L'épicentre du séisme, enregistrée à 03H34 locale (06H34 GMT), a été localisé à 99 km au sud-ouest de la ville chilienne de Talca et à 117 km au nord de Concepcion, à plus de 400 km au sud de la capitale Santiago, selon les services de sismologie américains.
Les autorités américaines ont émis une alerte au tsunami, qu'elles ont progressivement étendue à l'ensemble des pays de l'océan Pacifique.
"Les relevés du niveau de la mer confirment qu'un tsunami pourrait causer d'importants dommages", a indiqué le Centre d'alerte au tsunami pour le Pacifique.
Le Japon, suivi par l'Australie, la Nouvelle Zélande, ont tour à tour émis des alertes au tsunami. Le Centre australien d'alerte a souligné la possibilité de vagues dangereuses, de forts courants océaniques et d'inondations" le long de la côte entre Sydney et Brisbane, ainsi que sur deux îles proches.
La présidente chilienne Michelle Bachelet s'est rendue à la présidence immédiatement après le séisme pour coordonner les secours. Elle a fait état dans la matinée d'un bilan provisoire de 78 morts et devait survoler en hélicoptère la zone la plus sinistrée.
Michelle Bachelet a également annoncé l'envoi immégiat de deux bâteaux, deux hélicoptères et un avion chargés d'aide à l'île de Robinson Crusoé, au large de Santiago, ensevelie par une vague géante.
Elle a suggéré que le bilan pourrait rapidement s'alourdir "étant donné un séisme de cette magnitude et survenue à cette heure". Selon la présidente, les premières victimes ont été dénombrées dans les régions de Bio Bio, du Maule et d'Araucanie, proches de l'épicentre du séisme.
"Il s'agit d'un tremblement de terre important", a souligné pour sa part le ministre l'Intérieur, Edmundo Pérez Yoma, qui a appelé la population à garder son calme et à rester dans ses foyers.
Selon les services de secours, les morts ont été victimes d'effondrements de murs, mais un nombre important aussi de crises cardiaques.
Dans la capitale Santiago, la secousse a été fortement ressentie, alors que nombre d'habitants étaient encore éveillés. La ville a été plongée dans le noir tandis que des immeubles tremblaient et que les télécommunications étaient coupées.
Des images de la télévision chilienne montraient dans Santiago des murs écroulés, des immeubles lézardés, des corniches effondrés, une bretelle d'autoroute affaissée, mais aucun effondrement d'édifice majeur.
Un journaliste de l'AFP a raconté que sa maison "s'est mise à trembler comme de la gelée", avec la chute de cadres et d'étagères. Il a estimé que la durée de la secousse avait dépassé 2 minutes.
Quatre puissantes répliques ont été relevées au Chili peu après le séisme. La plus puissante, de magnitude 6,9, a été enregistrée au large des côtes chiliennes à 08H01 GMT, soit environ une heure et demie après la première secousse, a annoncé l'observatoire américain US Geological Survey.
Plus d'une heure et demie après le séisme, une partie de la capitale était toujours privée d'électricité et les communications téléphoniques étaient coupées.
Des radios de la capitale ont cité des témoins dans des régions du centre du pays faisant état de chute de ponts et de routes endommagées, et ont rapporté un incendie dans une usine de produits chimiques au nord de la capitale.
Le gouvernement chilien et les autorités nationales de secours ont appelé la population à demeurer dans ses foyers, sauf urgence.
Plusieurs rues de Santiago offraient au petit matin un spectacle irréel, un calme mélange d'habitants en pyjama réticents à rentrer chez eux après les répliques, et de groupes de jeunes à peines sorties de discothèques.
L'Union européenne s'est dite samedi prête à fournir et coordonner immédiatement l'aide européenne aux victimes du tremblement de terre.
Le Chili est l'une des zones à la plus forte activité sismique au monde, une zone de subduction avec la convergence de deux plaques tectoniques majeures, selon des experts sismologues.
La région de Concepcion a déjà a été frappée par le passé par des séismes meurtriers. Un séisme centré sur la ville de Chillan, a une centaine de km environ de Concepcion, avait fait 28.000 morts en janvier 1939.

Wednesday, October 24, 2012

POLITIQUES DE PECHE ET CHANGEMENTS CLIMATIQUES



L’Afrique de l’Ouest condamnée à mutualiser ses ressources









Dans un contexte de changements climatiques aggravant la raréfaction des ressources halieutiques occasionnée par une surexploitation de certaines espèces destinées à l’exportation, l’Afrique de l’ouest est véritablement contrainte à mutualiser ses ressources pour trouver les solutions idoines. C’est l’objectif d’une rencontre régionale de deux jours lancée hier mercredi 24 février à Dakar par le Réseau sur les politiques de pêche en Afrique de l’Ouest (Repao) et ses différents partenaires.

Au moment où les pays côtiers de l’Afrique de l’Ouest sont confrontés à la raréfaction des ressources halieutiques occasionnée par une surexploitation de certaines espèces destinées à l’exportation, entrainant de fait une dégradation des écosystèmes marins, il y a une nécessité de fédérer les politiques de pêche pour mieux faire face à cette situation rendue plus complexe par un contexte de changements climatiques.
C’est ce qu’a bien compris le Réseau sur les politiques de pêche en Afrique en Afrique de l’Ouest (Repao) en conviant à Dakar les décideurs, les praticiens, les artisans et les chercheurs à une rencontre régionale de deux jours lancée depuis hier mercredi 24 et se poursuivant ce jeudi 25 février 2010, pour partager les résultats de deux études effectuées dans le domaine de la pêche. Ousmane Ndiaye, représentant le ministre de l’Economie maritime, de la Pêche et des Transports maritimes, à l’ouverture des travaux, ayant constaté que « les écosystèmes sont menacés par des pratiques nocives et la surexploitation des ressources dans tous les pays côtiers de l’Afrique de l’Ouest », a estimé qu’il est urgent de « mutualiser les ressources ».
Selon lui, « la conjugaison des approches scientifiques et communautaires doit permettre aux décideurs de développer de manière prospective et participative les politiques appropriées ». En fournissant des exemples des efforts politiques du Président Abdoulaye Wade (mur de l’Atlantique, restauration des équilibres écologiques, fixation des dunes du littoral, Grande Muraille Verte), Ousmane Ndiaye a signalé que « l’enjeu de la coordination de nos actions est essentiel pour le Sénégal qui se veut à l’avant-garde des politiques d’adaptation de la sous région ». Le représentant du ministre de l’Economie maritime, de la Pêche et des Transports maritimes a toutefois reconnu que « toutes ces initiatives ne trouvent leur sens que dans une démarche d’articulation des actions à l’échelle régionale ».
Pour sa part, Papa Gora Ndiaye, Coordonnateur du Repao, a abondé dans le même sens. Il a signalé que « la dégradation des écosystèmes marins, liée à la fois aux changements climatiques et à la forte pression sur les ressources halieutiques plonge davantage les pêcheurs Ouest africains dans un désarroi total ». De son point de vue, ceci est d’autant plus préoccupant quand on réalise que « les dimensions humaines des changements climatiques sont peu étudiées en Afrique de l’Ouest ».
Dès lors, dit-il, « il est nécessaire de catalyser une meilleure compréhension des enjeux et des problèmes par les acteurs de la pêche et les autres intervenants de ce milieu ainsi qu’une évolution des pratiques et comportements pour permettre une adaptation aux changements climatiques ». Ce qui devrait permettre, selon lui, « la compréhension de tous ces enjeux par les acteurs étatiques et non étatiques œuvrant dans la sous-région », afin « de promouvoir des mesures d’adaptation appropriées ».
Néanmoins, Pape Gora Ndiaye est convaincu que « toutes ces mesures ne seraient efficaces que si elles sont basées sur une bonne connaissance des politiques, des pratiques et des institutions de pêche, accompagnées d’une bonne prise en compte à la fois des connaissances scientifiques et des savoirs endogènes dans les processus de prise des décisions ».
C’est pour cette raison qu’il a révélé que « le Réseau sur les politiques de pêche en Afrique de l’Ouest (Repao) à réalisé, dans le cadre du Programme d’adaptation des politiques de pêche aux Changements climatiques en Afrique de l’Ouest à l’aide des connaissances scientifiques et des savoirs endogènes (Appeccao), une synthèse des études en rapport avec la problématique des changements climatiques dans le secteur des pêches dans la sous-région ». C’est d’ailleurs cette synthèse qui vient d’être complétée par une analyse des politiques, des pratiques et des institutions développées dans le secteur des pêches dans notre sous-région qui est partagée à Dakar. Cette rencontre permettra de la valider et de faire des recommandations sur la définition de scénario de changements climatiques et d’impact sur les pratiques et politiques de pêche. Pourvu pour autant qu’elles soient mises en pratique.

Tuesday, October 16, 2012

DÉCOUVERTE


Une météorite témoin de la naissance du système solaire retrouvée à Paris
C'est une histoire extraordinaire, celle de l'incroyable découverte d'une météorite témoin de la naissance du système solaire dans un vieux carton d'emballage pour esquimaux ! L'auteur de cette découverte est un certain Jean-Jacques Corré, brocanteur à ses heures perdues.


En 2001, il achète, à l'Hôtel Drouot, un lot de statuettes africaines. De retour chez lui, il découvre sous celles-ci une vieille serviette de toilette entourant un gros caillou noirâtre qui ne ressemble à rien de connu. Il le range dans un coin, attendant six ans pour le faire expertiser à l'université de Nantes, où il s'entend dire qu'il s'agit d'une météorite. On lui conseille de la montrer au laboratoire de minéralogie et de cosmochimie du Muséum d'histoire naturelle de Paris, dirigé par François Robert.


Quand il s'y rend, à la fin 2008, il est reçu par Brigitte Zanda, responsable de la collection de météorites. "J'ai aussitôt constaté qu'il s'agissait d'une météorite de type chondrite dans un état de conservation exceptionnel. Il a accepté de nous la vendre pour un bon prix. " Après diverses analyses, Brigitte Zanda et ses collègues découvrent que cette météorite de 1,3 kilo, baptisée Paris, est unique au monde. "L'astéroïde à qui appartenait cette météorite s'est condensé à partir de la même poussière interstellaire qui a formé le Soleil et les planètes voilà 4,55 milliards d'années", explique François Robert.

Bien mieux : Paris ne montre aucune trace d'altération interne provoquée par la présence d'eau lors de sa formation. "C'est la première météorite dont la composition est restée intacte. Elle devrait nous apporter plus d'infos nouvelles", s'enthousiasme Brigitte Zanda. Les premières analyses ont montré la présence d'oxygène, de silice, de magnésium, de fer et aussi de carbone sous forme de matière organique. "Des analyses plus poussées nous procureront peut-être de nouvelles informations sur la naissance de la vie sur Terre", souffle la chercheuse.

D'ores et déjà, elle a créé un consortium scientifique rassemblant quatre laboratoires français pour passer Paris à la moulinette. Mais Brigitte Zanda s'attend déjà à des demandes du monde entier.